Stanislas de Boufflers

Stanislas de Boufflers est né le 31 mai 1738 à Nancy et mort le 18 janvier 1815 à Paris

Fils de Louis François, marquis de Remiencourt et de Marie Françoise Catherine de Beauveau-Craon, Stanislas de Boufflers est destiné à devenir un homme d’église. Cependant, l’écriture d’un conte licencieux titré Aline, reine de Golconde, il quitte le séminaire de Saint-Sulpice, où il y aura passé deux ans et se fait chevalier de Malte. Il entre au service en 1772 en tant que colonel de hussards. Après un service méritant et avoir accédé au grade de maréchal de camp, il quitte finalement l’armée en 1784.

En 1785, il accède au poste de gouverneur du Sénégal et de l’île de Gorée. Il est élu à l’Académie Française en 1788.

A son retour en France en 1800, il se consacre principalement à l’écriture. Il est nommé bibliothécaire-adjoint de la Bibliothèque Mazarine et retrouve son fauteuil à l’Académie Française en 1803.

 

Bibliographie sélective

Le lit Bleu : Correspondances 1777-1785

Aline, reine de Golconde (1761)

Lettres à ma mère, sur la Suisse (1770)

La promesse : Correspondances 1786-1787

Traité sur le libre arbitre (1808)

 

Citation

« Je ne suis pas si découragé que le jour où je vous ai écrit de ma route, ma chère sœur. Mon voyage s’est mieux passé que je ne m’y attendais, et j’ai revu ma mère avec autant de plaisir que si je ne vous avais pas quittée. La Lorraine est si charmante que j’ai eu regret en la revoyant que votre neveu eût obtenu l’évéché de Laon. Vous seriez venue dans mon pays, vous auriez connu ma mère, vous l’auriez aimée comme votre mère, et elle vous aurait aimée comme sa fille. Tout cela fait naître en moi des idées bien riantes, qui font place ordinairement à des réflexions bien tristes….. Si vous n’êtes pas toujours la meilleure des sœurs, je serai le plus malheureux des hommes. »

Source : Lettres du Chevalier de Boufflers à la comtesse de Sabran

© La Lorraine des écrivains

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