Pierre Fritsch

Né le 19 août 1930 à Joeuf, mort le 30 août 2005 au Touquet-Paris-Plage.

Il débute sa carrière dans l’industrie Lorraine mais reprend des études de philosophie et obtient un certificat en lettres modernes qui lui permet de devenir professeur. Parallèlement à l’enseignement, il est chroniqueur littérature pour le quotidien Le Républicain Lorrain et l’auteur de trois romans dans lesquels il décrit l’histoire de la Lorraine et le quotidien des ouvriers.

Il publie son premier livre, Une Enfance Lorraine en 1966. Il y décrit l’enfance de Charles, onze ans, dans une cité ouvrière peuplée d’immigrants italiens et polonais.

Pierre Fritsch est récompensé par le prix du roman populiste en 1968 pour son second roman, Le Royale de la Côte, paru la même année ainsi que du prix Claude Farrère pour Nos Cousins d’Allemagne.

Suite à de sérieux problèmes de santé au début des années 1980, il décide de s’écarter totalement de sa carrière littéraire.

Membre de l’association des écrivains d’Alsace Lorraine et du territoire de Belfort, il était également chevalier dans l’ordre des palmes académiques.

Bibliographie sélective

Romans

Une Enfance Lorraine (1966)

Le Royaume de la Côté (1968)

Nos Cousins d’Allemagne (1970)

Biographie

Les Wendel, rois de l’acier français (1976)

Citation

« Mme Larbaud a souri.

  – Laissez donc votre Charles courir avec les autres drôles. C’est de son âge et la route de la Sauvagère est pittoresque. Pittoresque, digne d’être peinte. Pittoresque : un mot de géographie, un mot de maîtresse d’école. Odette n’est pas avec nous. La route de la Sauvagère est humide, à cause du Cosson, une petite rivière qui ressemble au Conroy de la source chaude, mais le Cosson, le grand Simon ne l’attend pas au détour d’un crassier pour s’en servir. La Sauvagère est grande, ardoisée, fraîche, pleine d’animaux et de gens. Avec le Martaud, le lieutenant d’Oswald, nous sommes trois comme à Rupt. Et je me sens bien tout l’après-midi. »

Source : Une Enfance Lorraine, Paris, 1966.