Léonie de Bazelaire de Rupierre

Née à Sainte-Marguerite le 19 mai 1857, morte au Cannet le 23 juillet 1926.

Dernière enfant d’une famille Lorraine, elle réside et réalise ses études à Saint-Dié avant que son père ne soit nommé juge de paix à Ligny-en-Barrois.

Léonie de Bazelaire étudie la peinture et décide d’en faire son métier. D’abord influencée par les paysages Vosgiens de son enfance, elle réalise également des peintures tirées de ses voyages en orient.

Parallèlement à son activité picturale elle réalise des voyages en Allemagne, en Italie, en Crête et en Egypte, souvent encadrée par des institutions religieuses, dont elle s’inspire pour publier ses premiers récits.

Au début du XX^ème siècle, elle entame une carrière journalistique. Fondatrice et directrice de publication de la revue littéraire féminine La Chevauchée, elle réalise également des articles pour le magazine Fémina.

Bibliographie

Récits

Chevauchée en Palestine (1889)

Mois du Sacré Cœur de Terre Sainte (1890)

Le Drame d’Oberammergau (1893)

Jérusalem cinq ans après : une fuite en Égypte (1893)

Croquis d’Égypte et de Nubie (1912)

Théâtre

Os de Poulet (1897)

L’idée de Colette (1897)

Citation

« L’après-midi, visite au comte et à la comtesse de Courten, qui nous reçoivent très aimablement. M. de Courten, colonel des gardes-suisses, nous annonce qu’il y aura demain une grande audience du Pape pour les Autrichiens. Si nous pouvions nous y glisser, grâce à sa haute protection ! Il nous le fait espérer. Nous les quittons pour aller à Saint-Louis-des-Français, entendre Mgr Turinaz, évêque de Nancy, qui doit faire le panégyrique du bienheureux de La Salle.

Nous assistons au sermon, fiers d’entendre, à Rome, la voix éloquente d’un évêque de Lorraine, et il nous semblait, à nous Lorrains, que nous avions part au triomphe de l’orateur. Mais l’église était tellement bondée ‘auditeurs et remplie d’oriflammes, que la voix magnifique de l’évêque de Nancy perdait un peu de son ampleur. »

Source : Chevauchée en Palestine, 1889.