Stanislas de Guaita

Né le 6 avril 1861 à Tarquimpol, mort le 19 décembre 1897 dans la même ville.

Stanislas de Guaïta est issu d’une famille noble italienne, installée en Lorraine au début du XIX^ème siècle.

Auteur d’essais et de poèmes, il se met à écrire très tôt et ne sort pas beaucoup de son appartement. Esprit tourmenté, il est accablé par la barbarie des Hommes. Ce sentiment de dégoût pour la société se retrouve dans certains de ses poèmes de l’époque. Le XIX^ème siècle est porté par une science qui combat la religion et Stanislas de Guaïta affirme que la discorde ne peut amener la beauté.

Il commence à s’intéresser aux sciences occultes et au martinisme au travers des écrits Peladan ou Éliphas Lévi. Inspiré par le mysticisme chrétien, il fonde l’Ordre Kabbalistique de la Rose-Croix en 1889.

Dans son premier essai, Au seuil du Mystère, publié en 1886, il rassemble les mages, prophètes et philosophes qui ont porté les secrets de la magie des temps les plus anciens au XIX^ème siècle. Porté par la question du bien et du mal, il passe le reste de sa vie à l’étudier dans l’Histoire, les religions, les livres sacrés et chez les philosophes.

Il meurt à l’âge de 36 ans dans le domaine familial d’Alteville des suites d’une intoxication aux stupéfiants.

Biographie sélective

Essais

Au seuil du Mystère (1886)

Le serpent de la Genèse, première septaine (1891)

Le serpent de la Genèse, deuxième septaine (1897)

Le serpent de la Genèse, troisième septaine (inachevé)

Poésie

Oiseaux de passage : rimes fantastiques, rimes d’ébène (1881)

La Muse noire (1883)

Rosa Mystica (1885)

Citation

« Midi – Sous le soleil torride

Le pré fume ; la roche aride

Se fendille ; – pas une ride

Sur l’étang bleu ;

Et, de la plaine aromatique,

Monte, monte, comme un cantique,

Une tiède senteur rustique

Vers l’astre dieu ! »

Source : Rosa Mystica, Paris, 1885.