Nathalie Hug et Jérôme Camut

Elle, est née à Nancy en 1970. Lui, à Rueil-Malmaison en 1968.

Nathalie Hug cherche d’abord sa voie dans l’industrie pharmaceutique en tant que déléguée médicale puis elle devient directrice régionale.

Tandis que Jérôme Camut se rêve en immersion dans le monde de l’audiovisuel en tant que réalisateur. Mais il s’aperçoit que cet univers n’est pas celui qui lui correspond. Les mots finissent par l’absorber. Pour gagner sa vie, il commence par écrire des commentaires pour des documentaires, des scénarios puis il s’essaye au roman. Le cyle Malhorne est en marche. Le premier tome voit le jour en 2002, le Trait d’union des mondes, puis le second en 2004, Les Eaux d’Aratta. S’en suivront Anasdahala et la matière des songes quelques années plus tard.

Finalement, c’est l’écriture qui les pousse l’un vers l’autre fin 2004. Ils se rencontrent à l’occasion d’un salon et ne se quitteront plus.

Nathalie Hug et Jérôme Camut ont la particularité d’écrire à quatre mains. Ils confondent leurs idées, créent des intrigues palpitantes qui repoussent toujours plus loin les frontières de l’effroi, tout en s’intéressant à développer la psychologie de leurs personnages au fil de leurs chapitres courts et abrasifs.

Leurs œuvres noires rencontrent un succès retentissant auprès du public et explorent les dérives de notre société d’un œil aiguisé, concis. Parmi leurs principaux thèmes: enlèvements, séquestrations, tortures, assassinats, mais aussi prostitution, justice/injustice et désinformation…De quoi passer de nombreuses nuits blanches !

Bibliographie sélective

Romans

Les Murs de Sang (2011)
Les Eveillés (2008)
Les voies de l’ombre :
-Prédation, tome 1 (2006)
-Stigmate, tome 2 (2007)
-Instinct, tome 3 (2008)
-Rémanence, tome 4 (2010) 

W3 :
-Le sourire des Pendus, tome 1 (2013)
-Le Mal par le Mal, tome 2 (2015)
-Le Calice jusqu’à la Lie, tome 3 (2016)

Citation

« Tout est blanc. D’un blanc impeccable où, petit à petit, des formes commencent à prendre naissance.Le dossier d’une chaise est à portée de son bras. Une curieuse chaise pleine, qui semble avoir été taillée dans la matiére du sol. Puis une table, un peu plus loin. Au-delà, il ne voit pas encore.Sa paupière entreouverte retombe doucement.Il fait un effort de volonté, parvient à la maintenir en l’état, puis à la relever. Il tente de soulever la tête, sans succès.Une incommensurable fatigue le prive du contrôle de son corps. Dans le brouillard cotonneux de ses perceptions altérées, l’écho d’une pensée lointaine affleure sa conscience. »

Source : Prédation, Les voies de l’ombre, tome 1, Paris, Editions Télémaque, 2006.

© La Lorraine des écrivains

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