André Theuriet
Né le 8 octobre 1833 à Marly-le-Roi, mort le 23 avril 1907 à Bourg-la-Reine.
Claude Adhémar André Theuriet réalise ses études à Bar-le-Duc et en sort bachelier en droit. Très tôt attiré par la poésie, il écrit ses premiers vers au collège dans ses cahiers de classe.
Au terme de ses études, il débute une carrière de fonctionnaire en tant qu’employé à la direction des domaines de plusieurs villes avant de devenir chef de bureau à l’enregistrement du ministère des finances en 1863. A la même époque, il commence à publier ses premiers poèmes dans la Revue des deux Mondes.
Il est également l’auteur de nombreux romans dans lesquels il représente fidèlement la vie quotidienne de Bar-le-Duc, de la Savoie, du Poitou et du pays d’Auberive.
Il est élu à l’Académie Française en 1896 au fauteuil d’Alexandre Dumas fils.
Son œuvre est considérable. Il est l’auteur d’une dizaine de recueils de poésie, d’une cinquantaine de nouvelles et romans et de quatre pièces de théâtre.
Bibliographie sélective
Poésie
Le Legs d’une Lorraine (1871)
Le Bleu et le Noir (1873)
Nos Oiseaux (1887)
La Ronde des saisons et des mois (1882)
Jardin d’automne (1894)
Romans et nouvelles
Mademoiselle Guignon (1874)
Le Mariage de Gérard (1875)
Le Fils Maugars (1879)
La Maison des deux Barbeaux (1879)
La Sauvageonne (1881)
Tante Aurélie (1884)
Mœurs d’employés (1887)
Contes de la forêt (1888)
L’Amoureux de la préfète (1889)
Contes forestiers (1894)
Boisfleury (1897)
Contes de la primevère (1897)
Villa tranquille (1899)
La Sœur de lait (1902)
Les Revenants (1904)
L’Oncle Flo (1906)
Théâtre
Jean-Marie (1871)
La Maison des deux barbeaux (1885)
Raymonde (1887)
Les Maugars (1901)
Citation
« La collection du charron était en effet fort curieuse. On ne connait guère la faïence des Islettes que par quelques échantillons communs ; mais toutes les vaisselles du dressoir étaient des pièces de choix fabriquées sous le Premier Empire à l’époque où la faïencerie de Bernard, du bois des Penses, était en pleine prospérité. Presque toutes les peintures de ces plats représentent des scènes rustiques, familières et parfois légèrement égrillardes… Le dessin en est assez pur, les tons u peu pâles mais très harmonieux. Au point de vue de la décoration, on peut classer ces faïences en deux catégories distinctes, correspondant à deux systèmes de coloration qu’on appelle dans le pays le « bleu » ou le « réverbère », où les tons rouges dominent, était spécial aux faïences à personnages. »
Source : Sous Bois, Paris, 1878.
« Leur maître disait : “C’est à Bonaparte,
C’est à l’empereur que j’en veux…” Mais non !
Il voulait, vois-tu, rayer de la carte
Le peuple de France et son vieux renom;
Et quand un matin, au fond des Ardennes,
L’Empire est tombé, honteux et honni,
Ils se sont rués comme des hyènes
Sur ce grand pays qu’ils croyaient fini.»
Source : Le Legs d’une Lorraine, 1871.
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