Actualités

Résidence d’auteurs et création
Du 15 septembre au 15 novembre 2019 à Scy-Chazelles Fabienne Jacob

Après la première résidence de Jacques JOUET (2016), celle de Jean PORTANTE (2017) et de Nathalie MAN (2018), il s’agit de poursuivre le dispositif mené et partagé avec les habitants de Scy-Chazelles, les étudiants de l’Université de Lorraine et les écoliers (Ban St Martin) à la fois au sein du village et au cœur de ce lieu symbolique européen qu’est la Maison de Robert Schuman, chargé d’histoire, de culture et d’esprit.

Pour cette quatrième année, la résidence reçoit du 15 septembre au 15 novembre 2019, l’écrivaine Fabienne JACOB qui se distingue par son exploration du corps, de la sensation, du souvenir et construit une œuvre aux confins de la fiction, de la sociologie et de l’intime. Auteure de romans et de nouvelles (Un homme aborde une femme, Buchet-Chastel, Corps, Buchet-Chastel, Mon âge, Gallimard, L’Averse, Gallimard…) sa production est saluée par la critique (L’Express, Livre Hebdo, Télérama, Le Monde…), l’institution littéraire (Prix Thyde Monier Société des Gens de lettres, prix Georges Sadler de l’Académie Stanislas, Prix Erckmann-Chatrian) et le public.

Souhaitant entamer un nouveau cycle pour l’écriture de son huitième livre, Fabienne JACOB propose d’expérimenter dans le cadre de cette résidence un jeu sur la récolte (mots, souvenirs, expressions…) et la thématique du « pas de coté » au centre de son prochain opus. Une belle rencontre en perspective !

Jeudi 7 novembre 2019 à 18 heures – Maison de Robert Schuman

Soirée littéraire, musicale et dégustation de vin 

Interaction lecture des textes de Fabienne Jacob et improvisation au piano par Jacques HUMBERT

Dégustation de vin (AOC Moselle) organisée par la viticultrice Eve Maurice Domaine des Béliers, Ancy

 

PROGRAMME DES MÉDIATIONS 

 

Samedi 28 septembre 2019  – Maison des associations Scy-Chazelles

Parrainage du  Salon littéraire « Mémoire d’un terroir » par l’auteur Fabienne JACOB

Partenariat avec Étincelles

Mois d’octobre 2019  – Écoles primaires de Scy-Chazelles  et de Ban-Saint-Martin

Ateliers d’écriture et création de vidéos

Mois d’octobre 2019 – Maison de Robert Schuman

Ateliers d’écriture avec les étudiants de l’Université de Lorraine

Séminaire avec les doctorants du laboratoire de recherche CREM de l’Université de Lorraine dans le cadre de l’Université hors les murs

Samedi 19 octobre  2019 à 11 heures – Espace Liberté

Spectacle de lecture dessinée par l’artiste Sherley Freudenreich

Concours de dessins 

Organisés dans le cadre de  «Lire en Fête » initié par le Conseil départemental de la Moselle et mis en place à la Bibliothèque municipale de Scy Chazelles

 

Samedi 9 Novembre 2019 à 11 heures – Café littéraire M-TISS, 16 Rue de la Fontaine à Metz

Brunch littéraire en partenariat avec le Livre à Metz- Festival Littérature & Journalisme  et le café littéraire 

Vendredi 15 novembre 2019 à 15 heures – Maison des associations

Atelier d’écriture transgénérationnel avec les étudiants de l’Université de Lorraine et les adhérents (adultes) de la bibliothèque 

Organisé dans le cadre d’« Esprits Livres » initié par le Conseil départemental de la Moselle et mis en place à la Bibliothèque municipale de Scy Chazelles

Le 11 octobre 2018, Fabienne Jacob était l'invitée de François Busnel dans son émission, La Grande Librairie

Résidence d’auteur | Fabienne Jacob | Du 15 septembre au 15 novembre 2019

De gauche à droite : M. Yannick Groutsch, adjoint au maire en charge de la communication, des nouvelles technologies et de la culture et son épouse ;

Mme Carole Bisenius-Penin, responsable scientifique du laboratoire hors les murs, maître de conférences (littérature contemporaine) et conseillère littéraire de la résidence ;

M. Frédéric NAVROT, maire de la commune de Scy-Chazelles ;

Mme Fabienne Jacob, auteure accueillie.

Résidence d’auteurs et création | Scy-Chazelles 2018 | Nathalie Man

Pour sa troisième saison, la résidence d’auteurs accueille la poétesse, écrivaine et street-artiste Nathalie Man.  Sa démarche littéraire hors du livre, de type performative, consistant à afficher sur les murs de la cité des poèmes courts et composés pour la rue en grand format recoupe certaines préoccupations du laboratoire hors les murs installé dans le musée, notamment un programme de recherche consacré à la conceptualisation des arts littéraires, aux nouvelles pratiques hybrides multidisciplinaires autour de l’auteur et de l’œuvre. Outre cet aspect, la qualité littéraire du projet proposé (« Poèmes de rue – l’urgence du détail ») autour de la thématique de l’avenir et de l’Europe portant sur l’exploration d’une sélection de lieux à la frontière – à partir d’un réseau de villes (Luxembourg, Apach, Schengen) – s’inscrit parfaitement dans la spécificité de cette résidence. Enfin, son projet de médiation avec les divers publics (étudiants, écoliers, habitants) offre une autre approche de la poésie contemporaine alliant numérique, QR codes, blogs et lectures au creux de l’oreille et s’appuie sur son expérience des enregistrements de textes et d’animation radiophonique (poésie et musique).

Découvrez également les pages Instagram et Facebook de Nathalie Man.

Mardi 29 Mai à 18h • Librairie Autour du monde • 44 rue de la chèvre • Metz

Rencontre-lecture avec Jean Portante :
Résidence d’auteurs et création aux cœurs des frontières

L’unité de recherche de l’Université de Lorraine, le CREM (Centre de recherche sur les médiations) s’est associée au Conseil Départemental de Moselle et à la Mairie de Scy-Chazelles afin de mettre en place la création d’une « résidence d’auteur » et d’un « laboratoire hors les murs » au sein de la Maison de Robert Schuman, site Moselle Passion du Département. Avec le soutien Centre National du Livre (CNL), ce dispositif innovant qui articule création littéraire et médiations culturelles a accueilli Jean Portante en résidence en octobre dernier.

Dans le cadre de ce dispositif, l’auteur italo-luxembourgeois a mené un projet d’écriture autour de l’histoire d’un frontalier, sous la forme d’un long monologue intérieur rythmé par les arrêts constants de la voiture, pris dans les bouchons, que vivent quotidiennement les travailleurs français vers le Grand Duché. Il s’agit de revenir sur ce va-et-vient identitaire, de la terre natale méditerranéenne à celle de l’exil et du travail, entre narration de soi, brouillage identitaire, recherche du passé avec ses secrets.

La résidence a aussi été une pratique artistique ouverte à tous qui s’actualise à travers une publication, accueillant textes de l’auteur et poèmes de la population, qui sera dévoilée lors de cette rencontre.
En fait, une autre façon d’appréhender la spécificité d’un territoire mosellan et européen que nous fera donc découvrir l’auteur, autour de quelques lectures à multiples voix.
La soirée sera animée par Carole Bisenius-Penin (Maître de conférences, Université de Lorraine)

Centre de recherche sur les médiations - Communication, langue, art, culture - (EA 3476, Université de Lorraine, France)

Lieux, géo-littérature et médiations

Actes audiovisuels du colloque international Lieux, géo-littérature et médiations : la Lorraine des écrivains dans l'espace francophone (extraits choisis).

Présentation

Dans le cadre du colloque international Lieux, géo-littérature et médiations : la Lorraine des écrivains dans l’espace francophone qui s’est tenu les 30 novembre et 1er décembre 2017 à l’Université du Luxembourg (Esch-sur-Alzette, campus Belval), l’Université de Lorraine a réalisé une vidéo. D’une durée de 2h30, elle se compose de trois parties : “Géo-littérature. De l’imagination géographique” (conférence de Michel Lussault, professeur de géographie), “Lieux, espaces et littérature” (table ronde avec Thomas Baumgartner, Marie-Hélène Caroff, Olivier Dautrey et Marie-Eve Sévigny, animée par Carole Bisenius-Penin) et “Médiations. Des rencontres sur les territoires” (entretien public avec Jean Rouaud, auteur).

 Rappel
Carole Bisenius-Penin, dir., Lieux, littérature et médiations dans l’espace francophone (PUN-Éditions universitaires de Lorraine, 2017)
http://www.lcdpu.fr/livre/?GCOI=27000100842450&

Colloque international

Jeudi-30-novembre-2017

9h-9h30 : Ouverture

Christian Schulz et Malte Helfer, Université de Luxembourg

Jacques Walter, Directeur du Crem, Université de Lorraine
Carole Bisenius-Penin, Maître de conférences, Crem, Université de Lorraine

> 9h30-10h30 : Conférence inaugurale : Michel Lussault, ENS Lyon

L’imagination géographique du monde contemporain

Pause

11h-12h // Président de séance : Jacques Walter, Université de Lorraine

11h-11h30 : Thibaut Raboin, University College London
Réimaginer la Lorraine désindustrialisée : les psycho-géographies de la Lorraine
chez François Bon, Gilles Ortlieb et Denis Robert

11h30-12h : Marie Joqueviel-Bourjea, Université Paul-Valéry Montpellier
Fissures, failles, fragments “. Philippe Claudel, Quartier : une poétique des ” espaces brefs ”

Déjeuner

14h-16h // Présidente de séance : Carole Bisenius-Penin, Université de Lorrain

14h-14h30 : Adeline Clerc-Florimond, Université de Lorraine
Les prix littéraires lorrains et leur rayonnement à l’échelle régionale

14h30-15h : Catherine Angevelle, Université de Lorraine
Visibilité littéraire et bibliothèque personnelle de Georges Périn

Pause

15h30-17h // Table ronde : Pour une mise en récit sensible et créative du territoire
– Marie-Hélène Caroff, responsable de l’association Caranusca et Olivier Dautrey artiste associé au projet « Passerelles d’Europe » (Résidence fluviale transfrontalière)

– Thomas Baumgartner, journaliste, producteur d’émissions de radio
(France Culture, France Inter…) et concepteur de l’application « Sur les Bancs »

– Marie-Ève Sévigny, écrivaine et directrice de la Promenade des écrivains de Québec

19h-20h : Rencontre avec l’écrivain Jean Rouaud en partenariat avec l’Institut culturel
européen Pierre Werner à la Bibliothèque nationale de Luxembourg

20h30 : Repas de gala Café Bovary, Luxembourg

Vendredi-1er-décembre-2017

> 9h30-12h // Président de séance : Malte Helfer, Université du Luxembourg

> 9h30-10h : Marie-Ève Sévigny, Université du Québec à Montréal
Déployer l’imaginaire dans une capitale historique : promenades littéraires à Québec

> 10h-10h30 : Patrick Gormally, Université d’Irlande
Annonce de lieu et de non-lieu

Pause

11h-11h30 : Audrey Alvès, Université de Lorraine
Écrivains lorrains en territoire journalistique

> 11h30-12h : Christabel Marrama et Nathalie Roelens, Université du Luxembourg
Éthique de la ville. Entre villes côtières et villes forteresses : un paradigme paradoxal

Déjeuner

14h-17h // Présidente de séance : Audrey Alvès, Université de Lorraine

> 14h-14h30 : Clara Lévy, Université Paris 8
Le Paris de Modiano

14h30-15h : Lydie Moudileno, Université de Pennsylvanie
La Lorraine des écrivains africains

Pause

15h30-16h : Françoise Alexandre, Université de Lorraine
Les thrillers historiques d’Anne Villemin Sicherman : le territoire dans la fiction

16h30-17h : Rosa Català Marticella, Université de Barcelone
Le langage et le paysage porteurs d’une mémoire partagée et reflétée dans la littérature
L’exemple de l’écrivain Josep Pla

Contact : crem-contact@univ-lorraine.fr

Appel à communication

Colloque international

 Lieux, géo-littérature et médiations :La Lorraine des écrivains dans l’espace francophone

 30 novembre-1 décembre 2017

Université de Luxembourg – Belval

Responsable : Carole Bisenius-Penin

Après les 1ères journées d’étude internationales organisées par le Centre de recherche sur les médiations (CREM) en décembre 2016, le programme scientifique « La Lorraine des écrivains » s’achève par un colloque international sur le campus de Belval au Luxembourg. Ce projet relève également d’une coopération transfrontalière, puisqu’un partenariat a été mis en place entre l’Université de Lorraine (CREM) et l’Université de Luxembourg (the Institute of Geography and Spatial Planning-IPSE).

Pour rappel, l’objectif du programme est la mise en réseau d’opérateurs régionaux sur un territoire spécifique, afin d’assurer une visibilité nationale et transfrontalière de la Lorraine sur les activités liées au livre, via la création d’une cartographie littéraire du territoire, à vocation culturelle et touristique, construite autour de 3 pôles : vie littéraire, création et patrimoine. Le projet repose notamment sur un volet numérique avec la mise en place d’un site web (http://lalorrainedesecrivains.univ-lorraine.fr) proposant un panorama littéraire de la Lorraine qui inclut un recensement géolocalisé (d’auteurs, d’œuvres, de manifestations…) et une approche des activités de médiation autour des écrivains et de la littérature (base de données, entretiens, enquêtes, articles scientifiques…).

 

Ceci étant, pour l’édition 2017, au-delà du cas lorrain, à partir d’un périmètre géographique défini au sein de l’espace francophone, la manifestation permettra de répondre à plusieurs questions : quelles sont les médiations possibles entre littérature et territoire en fonction à la fois des créateurs, des médiateurs (politiques en charge de la culture, directeurs d’établissements culturels, organismes de soutien à la création…) et des publics ? Comment la création, tout comme le patrimoine littéraire, permettent de repenser et de dynamiser le territoire ? En somme, la littérature, sous ses différentes formes, à travers des lieux, des dispositifs, des acteurs, peut-elle constituer un vecteur de développement ?

Ce colloque privilégiera donc la problématique de la construction des liens entre territoire, espace, littérature et médiations autour de trois axes :

1) Lieux, espaces et littérature

Du paysage (Besse, 2000) à la ville (Lévy, 2006 ; Grésillon, 2008), à la « topophilie » (Tuan, 1974), à l’atlas (Moretti, 2000), au dépaysement (Bailly, 2011), à la promenade (Montandon, 2000) ou encore aux hyper-lieux (Lussault M., 2016), il s’agira d’examiner comment « l’espace vécu », imaginé par le biais de la littérature et de ses médiations permet de déchiffrer le sens des lieux et constitue des modes d’accès au monde.

2) L’attractivité territoriale et touristique de la littérature

L’objectif est de s’interroger sur la façon dont la littérature et la vie littéraire, à travers leurs aspects matériels (les œuvres, les maisons d’écrivains, les festivals, les prix…) et immatériels (les paysages littéraires, l’imaginaire des lieux…) peut constituer une ressource spécifique (Gumuchian et Pecqueur, 2007), permettant de saisir les relations qui se nouent entre création et territoires (Fournier, 2016).

3) De la médiation à la médiatisation (écrivains, institutions, publics)

Enfin, il sera intéressant de proposer des analyses sur la question de la visibilité (Heinich, 2012) des auteurs sur le territoire, en examinant notamment les multiples formes d’intervention, de présence, des écrivains (résidence d’auteurs, performance, ateliers d’écriture…) sur la scène médiatique (Meizoz, 2016). Dans cette perspective, l’enjeu portera aussi sur la manière dont les différents acteurs et publics (professionnels du livre, élus, habitants, touristes, journalistes, associations…) s’approprient la littérature hors du livre (Ruffel, 2010).

Modalités

Le colloque se déroulera le 30 novembre et 1 décembre 2017 à l’Université de Luxembourg, Campus Belval (Maison des Sciences Humaines).
La langue de travail sera le français.
Chaque participant disposera de 20 minutes pour sa présentation.

La proposition de communication (environ 5000 signes), au format Word ou PDF, ainsi qu’une brève notice bio-bibliographique (profession, domaine de recherche, institution, publications) est à faire parvenir à l’adresse suivante :

carole.bisenius-penin@univ-lorraine.fr

Calendrier

Réception des propositions (résumés) : 31 mai 2017
Réponses aux auteurs : 15 juin 2017
Réception des textes : 1er septembre 2017
30 000 à 50 000 signes espaces non compris + résumé en 10 lignes  français et anglais + 6-7 mots clés dans les 2 langues)

Publication des actes : décembre 2017

Comité scientifique :

Rachel Bouvet (Université du Québec à Montréal, Canada)
Marc Brosseau (Université d’Ottawa, Canada)
Mauricette Fournier (Université Clermont Auvergne, France)
Malte Helfer (Université de Luxembourg, Luxembourg)
Bernard Lahire (ENS Lyon, France)
Bertrand Lévy (Université de Genève, Suisse)
Jérôme Meizoz (Université de Lausanne, Suisse)
Christian Schulz (Université de Luxembourg, Luxembourg)
Alain Viala (University of Oxford, Royaume Uni)
Jacques Walter (Université de Lorraine, France)
Bertrand Westphal (Université de Limoges, France)

Références bibliographiques

Bailly, J.C, 2011 Le Dépaysement, voyages en France, Paris, Éditions du Seuil.
Besse, J.-M. 2000, Voir la Terre. Six essais sur le paysage et la géographie, Arles, Actes Sud.
Brosseau M., Cambron M., 2003, « Entre géographie et littérature : frontières et perspectives dialogiques », Recherches sociographiques, vol. 44, n° 3, p. 525-547.
Claval P., 2003, Géographie culturelle. Une nouvelle approche des sociétés et des milieux, Paris, Armand Colin.
Cook I., Crouch D., Naylor S., Ryan J.R. (dir.), 2000, Cultural Turns/Geographical Turns: Perspectives on Cultural Geography, Harlow, Prentice Hall.
Dupuy L., Puyo J.-Y, 2015, De l’imaginaire géographique aux géographies de l’imaginaire. Écritures de l’espace, Presses de l’Université de Pau et des pays de l’Adour : coll. Spatialités.
Fournier, M., 2016, Développement culturel et Innovation territoriale, Clermont-Ferrand, France. [actes numériques], 2017, <http://iadt.fr/ressources/developpement-culturel-et-innovation-territoriale.html>. <halshs-01487348>
Gumuchian H., Pecqueur B., 2007, La ressource territoriale,Paris, Economica, Anthropos.
Grésillon, B., 2008, «Ville et création artistique : pour une autre géographie culturelle», Annales de Géographie (Les), n° mai-août, Armand Colin, Paris, p. 179-198.
Heinich N., 2012, De la visibilité. Excellence et singularité en régime médiatique, Paris, Gallimard.
Lévy, B., « Genève, ville littéraire : de la topophobie à la topophilie », Revue des sciences humaines (RSH), Paris, 284, oct.-déc. 2006, p. 135-149.
Lussault M., 2016, Hyper-lieux. Les nouvelles géographies de la mondialisation, Paris, Seuil.
Meizoz J., 2016, La Littérature « en personne ». Scène médiatique et formes d’incarnation, Genève, Editions Slatkine.
Montandon, A., 2000. Sociopoétique de la promenade. Presses Université Blaise Pascal.
Moretti, F., Atlas du roman européen, 1800-1900, traduit de l’italien par Jérôme Nicolas, Paris, Éditions du Seuil, 2000.
Ruffel D., 2010, « Une littérature contextuelle », Littérature, n°160, p. 61-73.
Tissier J.-L. (dir), 2007, « Géographie et littérature», in Bulletin de l’Association des Géographes

français, vol. 84, n° 3, p. 243-368.

Call for papers

International Conference

Places, geo-literature and mediations :
The Lorraine of writers in the French-speaking world
30 November-1 December 2017
University of Luxembourg – Belval
Responsible: Carole Bisenius-Penin

After the first international meeting organized by the Centre de recherche sur les médiations (CREM) in December 2016, the scientific program “La Lorraine des écrivains” concludes with an international conference on the Belval campus in Luxembourg. This project relies on a cross-border cooperation, based on a partnership between the University of Lorraine (CREM) and the University of Luxembourg (the Institute of Geography and Spatial Planning).

The aim of the program is to network regional operators in a specific territory in order to ensure a national and cross-border visibility of Lorraine on book-related activities, through the creation of a literary cartography of the territory, with a cultural and tourist vocation, built around three dimensions: literary life, creation and heritage. The project has a specific digital focus with the creation of a website (http://lalorrainedesecrivains.univ-lorraine.fr) which offers a database, a literary panorama of Lorraine including a geolocalized survey of authors, works and events and covers the various mediations dealing with writers and literature (database, interviews, surveys, scientific articles …).

The 2017 edition of the conference intends to go beyond the Lorraine region to consider other French-speaking territories. This change in focus offers a different context for several questions: how do creators, mediators (cultural policy officials, cultural institutions, art-supporting organizations), and audiences inform the types of mediation that exist between literature and territory? How can literary creation, or heritage, make it possible to rethink and energize the territory? In short, can literature, in its various forms, through places, devices, actors, constitute a vector of development?

This conference will therefore focus on the articulation of territory, space, literature and mediation. Three main themes are proposed :

1) Places, spaces and literature

From the landscape (Besse, 2000) to the city (Levy, 2006, Grésillon, 2008), to “topophilia” (Tuan, 1974), the atlas (Moretti, 2000), the promenade (Montandon, 2000) or hyper-places (Lussault M., 2016), it will be necessary to examine how the “inhabited space”, imagined through literature and its mediations, allows us to decipher a meaning of a place and offers forms of access to the world.

2) The territorial and touristic attractiveness of literature

Do literature and literary life constitute a specific resource (Gumuchian and Pecqueur, 2007) to understand the relations between creation and territories (Fournier, 2016). Both their material (works, writers’ houses, festivals, awards…) and immaterial (literary landscapes, places and their representations) dimensions will be considered here.

3) From mediation to mediatization (writers, institutions, audiences)

Lastly, it will be interesting to investigate the visibility (Heinich, 2012) of authors on a territory, through the multiple forms of intervention, and presence of thewriters (authors residence, performance, writing workshops…) in the medias (Meizoz, 2016). In this perspective, can also be considered the ways different actors and audiences (book professionals, elected officials, residents, tourists, journalists, associations, etc.) take literature out of the book (Ruffel, 2010).

Organization and guidelines

The conference will take place on 30 November and 1 December 2017 at the University of Luxembourg, on the Belval Campus.
The working language will be French.
Each participant will have 20 minutes to present.
The proposals (approximately 5000 characters), in Word or PDF format, as well as a brief bio-bibliographical notice (profession, research field, institution, publications) should be sent to the following address:

carole.bisenius-penin@univ-lorraine.fr

 

Schedule

Deadline for the reception of proposals (abstracts): 31 May 2017
Deadline for confirmation of acceptance or rejection: 15 June 2017
Deadline for the reception of texts: 1 September 2017
(30 000 to 50 000 signs spaces not included + abstract in 10 lines, French and English
+ 6-7 keywords in both languages)

Publication: December 2017

 Appel à proposition d’articles 

pour un numéro thématique de la revue 

 Culture & Musées 


Sous la direction de Carole Bisenius-Penin

Les résidences d’écrivains et d’artistes : des dispositifs de création et de médiation

Les résidences de créateurs portent de multiples dénominations : résidence de création et d’expérimentation, résidence de diffusion territoriale, résidence-association, résidence-mission, résidence-animation, etc. Quels que soient leurs objectifs, elles sont devenues en quelques années une des formes privilégiées de soutien à la création et à l’action culturelle. Outre leur grande plasticité, elles visent à donner à un artiste (chorégraphe, musicien, plasticien…) ou à un écrivain les conditions techniques et financières pour concevoir, écrire, achever, produire une oeuvre nouvelle, en menant ou non des actions de médiation. Elles posent aussi la question de la place de l’artiste au sein de la société, dans un tournant actuel des politiques culturelles où les moyens affectés à la culture et à la création sont diminués, ce qui affecte en priorité les professionnels les plus fragiles en raison de leur statut.

Ce numéro de Culture & Musées a pour ambition d’analyser le dispositif « résidence » et ses différentes configurations, qui recouvrent, depuis son institutionnalisation au cours des années 1980, des formes et des réalités extrêmement variées en fonction des projets, des structures et des politiques culturelles mises en place. Il s’agit d’examiner les résidences en tant que dispositif de production d’une oeuvre originale, d’une part, de communication et de médiation, d’autre part, permettant des transactions diverses et variées entre écrivains, artistes, collectivités territoriales, opérateurs culturels et publics. Ce dispositif apparaît comme une entité hybride dans la mesure où, de plus en plus fréquemment, on constate une injonction politique à combiner deux dimensions : création artistique ou littéraire et activités de médiation. Faute d’un statut, d’une définition établie, il est de nature polymorphe, marqué par une grande hétérogénéité (résidence individuelle ou collective, pérenne ou éphémère, fixe ou itinérante, etc.) et une dispersion des offres dans les territoires. En outre, il se construit à partir d’une combinatoire de catégories normalisées mais fluctuantes et très diversifiées : un lieu, une temporalité, une structure d’accueil, des types de financements, un projet de création et, enfin, un projet de médiation culturelle qui prévoit un ensemble d’activités destinées aux publics autour de l’artiste ou de l’auteur.

Quelles sont les formes historiques et actuelles des résidences artistiques ? Quels sont les enjeux de ces dispositifs ? Quelles représentations de l’écrivain et de l’artiste sont convoquées ? Les résidences rendent-elles visible le travail de création comme processus littéraire en permettant aux

publics d’approcher l’oeuvre comme le produit d’une élaboration artistique ? Quels sont les enjeux artistiques et culturels du dispositif résidentiel ? En somme, comment la résidence peut-elle favoriser la création contemporaine par le biais de dispositifs de médiation participatifs au sein d’une relation communicationnelle triangulaire (écrivain ou artiste, publics, institutions culturelles) ?

Les propositions d’articles pourront s’articuler autour des questions suivantes :

Interroger un concept polymorphe 

La résidence apparaît comme un dispositif complexe qui repose sur de nombreux paramètres et s’élabore en fonction de divers modèles (résidence de création, d’animation, à projet, etc.). Comment peut-on définir une résidence ? En fonction de quels critères ? Au sein de quelles structures (maisons d’écrivains, musées, lieux de spectacle vivant, établissements scolaires, entreprises, lieux de vie et de travail, etc.) et en lien avec quels territoires ? Quelles sont les formes d’interactions entre le dispositif résidentiel et l’espace public de la création ? Quelles sont les pratiques littéraires et les postures des écrivains et des artistes au sein la résidence ? Quels impacts le dispositif résidentiel peut-il avoir à la fois sur la création littéraire de l’auteur et sur les publics ? Voit-on émerger de nouvelles formes faisant appel aux technologies et aux environnements numériques ?

Interroger les catégories d’acteurs : écrivains, artistes, institutions, publics 

En tant que dispositif, procédant d’une demande sociale et politique qui émane très souvent des collectivités territoriales ou de l’institution scolaire, les résidences apparaissent comme des lieux de mise en relation. En effet, le dispositif d’accueil peut mobiliser différents acteurs de la chaîne du livre, les acteurs culturels et associatifs du territoire concerné, qui s’envisage à la fois sous le prisme des publics et des financements. L’écrivain, l’artiste n’apparaissent plus comme les seuls bénéficiaires du dispositif, mais peuvent entrer dans une logique de coproduction symbolique, notamment lorsqu’il y a une commande ou la création d’une oeuvre en lien étroit avec une dimension territoriale. Quels sont les enjeux à la fois culturels, territoriaux et politiques des dispositifs résidentiels ?

Interroger un dispositif de médiation 

Liée à la territorialisation de la culture et à la question prioritaire des publics, la médiation culturelle (Bordeaux, 2013; Chaumier & Mairesse, 2013 ; Caune, 2000) relève d’une volonté de démocratiser l’accès à la culture. Dans le cadre résidentiel, l’objectif est de créer des liens entre l’oeuvre réalisée et des publics, mais qu’en est-il ? Quelles sont les médiations qui se jouent au sein de cet espace, en fonction du jeu des acteurs, en fonction des dispositifs, des processus, des effets suscités ? La médiation en tant qu’interface entre l’univers des publics et de l’objet culturel permet-elle de co-construire la figure de l’auteur ou de l’artiste dans le cadre des relations intersubjectives qui se croisent au sein de la résidence ? Quelles formes de médiations sont identifiables ? À quelles formes de pratiques renvoient-elles et en fonction de quels types d’actions d’accompagnement (lecture publique, conférence, atelier d’écriture ou de pratique artistique, exposition, création in situ en tant que dispositif participatif impliquant les publics) ?

Références 

Amossy, Ruth. 2002. « Ethos », in Le Dictionnaire du littéraire, / sous la direction de Paul Aron, Denis Saint Jacques & Alain Viala. Paris : PUF. Bisenius-Penin, Carole (dir.). 2015. Résidence d’auteurs, création littéraire et médiations culturelles (1). À la recherche d’une cartographie. Nancy : PUN – Éditions Universitaires de Lorraine. Questions de communication. (Série actes).
Bon, François. 2000. Tous les mots sont adultes : méthode pour l’atelier d’écriture. Paris : Fayard.
Bouchardon, Serge. 2014. La valeur heuristique de la littérature numérique. Paris : Hermann. (collection Cultures numériques).
Bordeaux Marie-Christine (avec Elisabeth Caillet). 2013. « La médiation culturelle : pratiques et enjeux théoriques ». Culture & Musées Hors-série.
Caune, Jean. 2000, « La Médiation culturelle : une construction du lien social », consultable en ligne http://w3.u-grenoble3.fr/les_enjeux/2000/Caune/index.php.
Chaumier, Serge & Mairesse, François. 2013. La Médiation culturelle. Paris : Armand Colin.
Denoit Nicole & Douzou Catherine. 2016. La résidence d’artiste. Tours : PUFR.
Lahire, Bernard. 2006. La Condition littéraire, la double vie des écrivains. Paris : Éd. La Découverte.
Martel, Frédéric. 2015. L’écrivain social, la condition de l’écrivain à l’âge numérique. Rapport au Président du CNL, consultable en ligne

http://www.centrenationaldulivre.fr/fichier/p_ressource/7429/ressource_fichier_fr_condition.a.crivain.monde.numa.rique.rapport.2015.11.09.ok.pdf

Meizoz, Jérôme. 2007. Postures littéraires. Mises en scène modernes de l’auteur. Genève : Slatkine.
Sapiro, Gisèle. 2007. « Je n’ai jamais appris à écrire ». Les conditions de formation de la vocation d’écrivain», Actes de la recherche en sciences sociales 3, 168, p. 12-33, consultable en ligne www.cairn.info/revue-actes-de-la-recherche-en-sciences-sociales-2007-3-page-12.htm.
Viala, Alain.1985. Naissance de l’écrivain. Sociologie de la littérature à l’âge classique. Paris : Minuit.

Merci d’adresser vos propositions d’articles (environ 5000 signes) par courriel avant le 17 mars 2017 à Carole Bisenius-Penin (carole.bisenius-penin@univ-lorraine.fr) et Marie-Christine Bordeaux (mc.bordeaux@wanadoo.fr)

Les résumés comporteront un titre, 5 références bibliographiques ainsi que les noms, adresse électronique, qualité et rattachement institutionnel (Université, laboratoire) de leur auteur.

Calendrier : 

Lancement de l’appel à propositions d’articles : février 2017
Réception des propositions (résumés) : 7 avril 2017
Réponses aux auteurs et commande des textes : début mai 2017
Réception des textes : 1er septembre 2017
Réponses définitives aux auteurs et propositions éventuelles de modifications : novembre 2017
Réception des textes dans leur version définitive : début janvier 2018

Publication : juin 2018

Contact : 

Carole Bisenius-Penin
carole.bisenius-penin@univ-lorraine.fr
Université de Lorraine

CREM
Ile du Saulcy
57000 Metz

La revue Culture & Musées 

La revue Culture & Musées est une revue scientifique transdisciplinaire à comité de lecture. Ses publications sont orientées vers des travaux de recherche inédits sur les publics, les institutions et les médiations de la culture. Depuis 2010, elle possède une dimension internationale car elle est indexée à l’INIST et sur les bases Arts and Humanities Citation Index (Thomson Reuters). Les contributions, regroupées autour d’un thème, font de chaque livraison un ouvrage collectif chargé d’approfondir un thème ou une question. La revue est co-éditée par l’Université d’Avignon et les éditions Actes Sud.

Directeurs de la rédaction 

Frédéric Gimello-Mesplomb, directeur de publication, Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse
Eric Triquet, directeur adjoint de publication, Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse
Yves Winkin, directeur de rédaction, Musée des arts et métiers, CNAM
Marie-Christine Bordeaux, directrice adjointe de rédaction, Université Grenoble Alpes

Comité de rédaction 

Serge Chaumier, Université d’Artois
Jacqueline Eidelman, Direction générale des patrimoines – Département de la politique des publics, ministère de la Culture et de la Communication
Catherine Guillou, Direction des publics du Centre Pompidou
Daniel Jacobi, Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse
Emmanuelle Lallement, Direction générale des patrimoines – Département de la politique des publics, ministère de la Culture et de la Communication
Joëlle Le Marec , Université Paris Diderot
Jean-Marc Leveratto, Université de Lorraine
François Mairesse , Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3
Anik Meunier , Université du Québec à Montréal
Anthony Pecqueux, École nationale supérieure d’architecture de Grenoble
Marie-Sylvie Poli, Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse
Dominique Poulot, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Vincent Poussou, Direction des publics et du numérique de la Réunion des musées nationaux-Grand Palais
Olivier Thévenin, Université de Haute-Alsace

Comité scientifique international 

José Azevedo, Université de Porto (Portugal)
Howard S. Becker, San Francisco (États-Unis)
André Desvallées, conservateur général honoraire du patrimoine
Vera Dodebei, Université de Rio (Brésil)
John Durant, directeur du Musée Massachusetts Institute of Technology (États-Unis)
Emmanuel Ethis, Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse (France)
Jean-Louis Fabiani, Université d’Europe Centrale (Hongrie)
André Gob, Université de Liège (Belgique)
Holger Höge, Université d’Oldenbourg (Allemagne)
Yves Jeanneret, Université Paris-Sorbonne (France)
Raymond Montpetit, Université du Québec à Montréal (Canada)
Xavier Roigé, Université de Barcelone (Espagne)
Anne-Catherine Robert-Hauglustaine, directrice générale de l’ICOM
Bernard Schiele, Université du Québec à Montréal (Canada)
Philippe Verhaegen, Université de Louvain-la-Neuve (Belgique)
Françoise Wasserman, Conservateur général honoraire du patrimoine (France)

Questions de communication, série actes 35 / 2016

Résidence d’auteurs, création littéraire et médiations culturelles (2). Territoires et publics

Édité par Carole Bisenius-Penin
Livre broché – 20,00 €

À paraître Je souhaiterais recevoir une alerte par e-mail pour me prévenir de la disponibilité de cet article

Résumé

Les contributions de ce dernier volume de la série Résidence d’auteurs, création littéraire et médiations culturelles permettent de penser le dispositif résidentiel en lien avec les publics et en fonction de territoires spécifiques (France, Allemagne, Belgique, Québec). D’un point de vue théorique et pratique, l’ouvrage examine le concept de résidence en fonction des politiques culturelles, tout en montrant comment ce dispositif, qui manque souvent de visibilité, apparaît comme un lieu de construction auctoriale sous de multiples formes (textes, blogs résidentiels). Enfin, la résidence en tant que dispositif immersif en interaction avec les territoires et les publics constitue un moyen original de replacer l’auteur au sein de l’espace publique et de mettre en place une réflexion sur spatialité, géographie, territoire et création littéraire contemporaine. Dès lors, on peut s’interroger: Que gagne l’auteur à se confronter à la contrainte résidentielle? Comment l’auteur sur un territoire pratique création littéraire et activités de médiations? Quelles formes de médiations émergent du dispositif résidentiel? Quelles sont les représentations du public de la notion? L’objectif central est de saisir la résidence d’auteurs à travers les relations qui se nouent entre les différents systèmes, c’est-à-dire les auteurs, les institutions culturelles et les publics.

Première édition – Tome 35 – Presses universitaires de Nancy – Editions Universitaires de Lorraine – Livre broché – 236 pages. – ISBN-10 2814302914 – ISBN-13 9782814302914

Centre Mondial de la Paix, des libertés et des droits de l’Homme (55)

Madame, Monsieur,

L’association « 14-18 Meuse » a le plaisir de vous inviter les 12 et 13 novembre 2016 au 13e Salon du Livre d’Histoire de Verdun.
Le Salon du Livre d’Histoire de Verdun reviendra sur l’actualité du livre 2016. Environ soixante auteurs, dont des militaires présenteront leur dernier ouvrage traitant de géopolitique, de relations internationales, d’Histoire et en particulier de la Première Guerre mondiale. Cette année, en plus des auteurs jeunesse, un grand espace sera dédié aux bandes dessinées avec la présence de dessinateurs et de scénaristes de plusieurs maisons d’édition. Deux bouquinistes proposeront des livres anciens.

Le prix « Mondes en guerres, mondes en paix » , créé en 2005, récompensera le meilleur ouvrage « guerre et paix », paru au cours de l’année. Le prix « Sergent Maginot » , créé pour le Centenaire, primera le meilleur livre sur la guerre paru dans l’année. Ces deux prix seront décernés par un jury présidé par M. Jean-Pierre RIOUX, directeur de « Vingtième siècle – revue d’Histoire », inspecteur général honoraire de l’Education Nationale.
Le salon du Livre d’Histoire de Verdun est ouvert de 10h à 12h30 et de 14h à 18h. Entrée libre
Le salon du Livre d’Histoire de Verdun est organisé par l’association « 14-18 Meuse » au Centre Mondial de la Paix en partenariat avec la Librairie Commercienne. Il est labellisé par la Mission du Centenaire de la Première Guerre mondiale.

Retrouvez le programme officiel en suivant ce lien.

Comptant vivement sur votre présence à cet événement, nous vous prions d’accepter, Madame, Monsieur, nos sincères salutations.

Hantises et spectres dans le théâtre de Koltès et dans le théâtre contemporain

03 Novembre 2016 – 05 Novembre 2016
Colloque
Organisé par  Crem, Quai Est, biennale Koltès
Metz, ïle du Saulcy
Descriptif :

Dans le cadre de l’équipe Praxitexte, l’une des quatre équipes du Crem qui regroupe des linguistes et des littéraires, ce colloque porte sur Bernard-Marie Koltès et le théâtre contemporain et s’inscrit dans le nouveau programme de l’unité (Narration de la société/Sociétés de la narration).
Il se situe aussi dans la continuité des colloques initiés par le Celted puis le Crem qui sont consacrés au dramaturge messin Bernard-Marie Koltès, l’un des auteurs dramatiques français les plus joués dans le monde. C’est ainsi qu’ont été édités, sous la direction d’André Petitjean, les actes intitulés respectivement Koltès : la question du lieu (2001) ; Bernard-Marie Koltès. Textes et contextes (2011) ; Bernard-Marie Koltès, les registres d’un style (2014) et Violences et désirs chez Koltès et dans le théâtre contemporain, sous la direction de Raymond Michel et André Petitjean.
Le colloque se déroulant dans le cadre de la Biennale Koltès organisée par l’association Quai Est, il est, pour les participants, l’occasion de suivre les nombreux spectacles proposés.

Pour en savoir plus sur le colloque, voir son site web et notamment le programme.

Pour en savoir plus sur la biennale Koltès, voir son site web.

Journées d’étude internationales

La Lorraine des écrivains : création littéraire et territoire

1-2 décembre 2016

Université de Lorraine île du Saulcy Metz,  Salle Ferrari

Responsable : Carole Bisenius-Penin

Sous l’impulsion des cultural Studies, la création littéraire en lien avec la cité, ainsi que les écrivains en tant qu’acteurs à part entière du système culturel, constituent un champ d’exploration transdisciplinaire.

Ainsi, on assiste depuis une vingtaine d’années à des approches critiques croisées émanant de champs disciplinaires variés (géographie, littérature, sociologie, muséologie…) axées sur la notion d’espace. Les études littéraires ont par exemple emprunté à la géographie des concepts comme le territoire, le paysage par le biais des représentations littéraires de l’espace et des médiations possibles entre espaces réels et espaces perçus, construits, imaginés par les écrivains. En tant que champ de recherche et de création fondé par K. White, la géopoétique a intégré une démarche nomade privilégiant le voyage à travers une écriture qui investit l’espace sur la base d’un rapport sensoriel aux lieux et la transgression des frontières géographiques et disciplinaires. Cette approche de l’espace en littérature est au cœur également des réflexions de M. Collot qui identifie la « géopoétique » comme une science étudiant les « rapports entre l’espace et les formes et genres littéraires » tout en articulant une « poétique » (« une étude des formes littéraires qui façonnent l’image des lieux » et une « poïétique » (« une réflexion sur les liens qui unissent la création littéraire à l’espace »). Parallèlement, B. Westphal a créé le concept de géocritique qui vise à articuler la littérature autour de ses relations à l’espace, à promouvoir « une poétique dont l’objet serait non pas l’examen des représentations de l’espace en littérature, mais plutôt celui des interactions entre espaces humains et littérature ». Fort de ces considérations théoriques, on peut donc s’interroger : comment ces interactions entre espaces et littérature contemporaine se matérialisent-elles au sein d’un territoire spécifique ?

Argumentaire

logo-cremDans le cadre du programme scientifique La Lorraine des écrivains (CPER) seront organisées par le CREM (Centre de recherche sur les médiations, Université de Lorraine), en partenariat avec le pôle Démocratisation et industries culturelles de la DRAC Alsace – Champagne-Ardenne – Lorraine et le Centre Régional du Livre de Lorraine, le 1-2 décembre 2016, les 1ères journées d’étude internationales du projet consacré à la problématique création littéraire et territoire.

Ce projet s’inscrit tout à fait dans les grandes orientations en termes de « Recherche thématiques prioritaires communes de l’université de Lorraine », notamment dans le 7°axe intitulé « Patrimoine, culture et identité » portant sur les littératures et imaginaires collectifs, l’étude de l’interculturalité : enjeux sociétaux et esthétiques, construction littéraire des identités individuelles et nationales.

L’objectif central de ce programme est la mise en réseau de divers opérateurs régionaux et de nombreuses activités littéraires sur un territoire spécifique, afin d’assurer une visibilité nationale et transfrontalière de la Lorraine sur la problématique du livre, via la création d’une cartographie littéraire du territoire lorrain, à vocation culturelle et touristique, autour des figures d’écrivains (F. Rabelais, J.B. Bossuet, E. du Châtelet, P. Verlaine, B.M. Koltès, P. Claudel, V. Despentes …) construite autour de 3 pôles : Vie littéraire, création et patrimoine. Le projet comporte deux volets : un volet numérique avec la création d’un site web proposant une base de données, un panorama littéraire de la lorraine incluant un recensement géolocalisé (d’auteurs, d’œuvres littéraires, de manifestations…) et un volet éditorial (guide littéraire, anthologie…). Le volet numérique ne se limitera pas à une présentation d’extraits littéraires à l’instar du site géoculture «  La France vue par les écrivains », mais proposera plutôt aux publics une approche des activités de médiation autour des écrivains et de la littérature sur le territoire lorrain, sous de multiples formes (base de données, entretiens, enquêtes, articles scientifiques…).

En fait, à partir d’un périmètre géographique défini, quelles sont les médiations possibles entre littérature et territoire en fonction à la fois des créateurs, des médiateurs (politiques en charge de la culture, directeurs d’établissements culturels, organismes de soutien à la création…) et des publics de la culture ? Comment la création et le patrimoine littéraire, par le biais des médiations, permettent de repenser et de dynamiser le territoire ? En somme, la littérature, sous ses différentes formes, à travers des lieux, des dispositifs, des acteurs, tout comme ses liens avec la créativité, peut-elle constituer un facteur significatif de la croissance et de l’image de la Lorraine ?

Ainsi le programme de la manifestation s’articulera autour de ce rapport création/territoire à travers 3 axes de réflexion :

1) Les écrivains lorrains : approche cartographique et historique

On privilégiera ici l’étude des écrivains à l’intérieur de l’espace territorial défini afin d’offrir au grand public une vision transhistorique des auteurs lorrains (XVI-XXIème siècle) et de leurs œuvres. Sont concernés par le projet tous types d’auteurs littéraires publiant à compte d’éditeur qui sont nés en Lorraine ou ont vécu (y compris pour enfants, de BD, auteurs lorrains de langue allemande….). Tous les genres littéraires, pour adultes ou pour la jeunesse, tous les courants littéraires ont donc vocation à être représentés. Les journalistes littéraires ou les essayistes politiques sont écartés sauf s’ils ont écrit une œuvre à caractère littéraire. Sont également écartés les auteurs qui n’ont pas été marqués d’une manière ou d’une autre par leur origine ou leur séjour (suffisamment long) en Lorraine. Les contributions pourront explorer l’univers créateur d’un auteur, ses rapports aux lieux, l’interaction entre espace et littérature.

2) Création littéraire et territoire

Force est de constater que la notion de territoire s’avère particulièrement polysémique, floue et imprécise tout en occasionnant des malentendus et des équivoques. Le territoire en tant que synonyme de lieu, désigne aussi tout ce qui a trait à l’espace, c’est-à-dire un lieu approprié et un support d’identité individuelle ou collective émanant des liens incontournables entre sociétés et espaces. Le territoire est de surcroît un investissement affectif et culturel que les sociétés placent dans leur espace de vie. Dès lors, le territoire s’apprend, se défend, s’invente et se réinvente, en lien avec l’identité d’un point de vue créatif et institutionnel. En effet, d’un point de vue littéraire, la géocritique découle de cette capacité à penser les relations entre littérature et espaces humains dans une perspective dynamique et non figée, en tentant de saisir l’interaction entre espace réel et représentations littéraires de l’espace, c’est-à-dire les lignes de communication entre le réel et le fictionnel qui interagissent l’un avec l’autre. Selon B. Westphal, il s’agit dès lors de « cerner la dimension littéraire des lieux, de dresser une cartographie fictionnelle des espaces humains. » Quelles sont les stratégies scripturales de l’écrivain lui permettant d’habiter l’espace ? Quelles sont les interactions entre lieux réels et espaces imaginaires ? Du point de vue institutionnel ensuite, en partant du postulat que les interventions d’auteurs constituent dans l’espace public un enjeu nouveau pour repenser les rapports entre le livre et le territoire, il sera intéressant d’étudier les politiques culturelles qui cherchent à inscrire la présence de l’écrivain en Lorraine, comme la résidence d’auteur ou encore le dispositif des « auteurs associés ». Comment ces outils tentent-ils de rendre visible le travail de création comme processus littéraire en permettant aux publics d’approcher l’œuvre comme le produit d’une élaboration artistique ? Quels acteurs du livre en Lorraine sont sollicités ? Quels objectifs culturels sont visés ?

3) Patrimoine littéraire 

Les apports de la géographie sociale et culturelle cherchant à appréhender les relations entre sociétés, cultures et espaces, ont souligné, à l’instar des travaux de Guy Di Méo, la patrimonialisation de l’espace entre patrimoine et territoire : « si l’on veut concevoir un espace géographique signifiant pour l’individu et pour la société (véritable nature du territoire) l’on ne peut se dispenser de lui conférer une valeur patrimoniale ». La relecture du paysage vise à montrer que celui-ci est une image culturelle, une grammaire de l’interprétation des sociétés qui le pratiquent et repose sur un ancrage mémoriel et identitaire. L’objectif est donc de montrer comment le patrimoine littéraire en tant qu’espace d’identification, d’appropriation, s’avère être une ressource particulièrement intéressante pour le développement territorial et culturel de la Lorraine. Les contributions pourront porter ainsi sur l’analyse d’éléments patrimoniaux littéraires lorrains de différents types : promenade littéraire, musée littéraire, maison d’écrivain.

Ces premières journées visent à combler un manque dans les études en SHS (littérature, géographie, histoire, sciences de l’information et de la communication…) sur les auteurs, la création littéraire, la résidence d’auteur, le patrimoine, en lien avec la question de l’attractivité territoriale et touristique.

Modalités :

Les journées d’étude se tiendront le 1 & 2 décembre 2016 à l’Université de Lorraine (Metz)

Veuillez faire parvenir vos propositions de communication sur une page maximum, au format Word ou PDF (indiquant votre sujet, les principales problématiques envisagées et les sources mobilisées), ainsi qu’une brève notice bio-bibliographique (profession, domaine de recherche, institution, publications) à l’adresse mail suivante :

carole.bisenius-penin@univ-lorraine.fr

Date limite de proposition de communications : avant le 15 septembre 2016

Actualités