Interactions transfrontalières : Lorraine/ Territoire Grande région

 Résidence itinérante
filet-rouge3

Printemps poétique transfrontalier

Cette résidence a été mise en place dans le cadre du festival de littérature « Printemps poétique transfrontalier » organisé en mars 2014 par diverses institutions littéraires de la Grande Région (les Amis de la Poésie, la Maison de la Poésie de Namur et le Centre culturel de la Kulturfabrik d’Esch-sur Alzette). Pendant dix jours, trois poétesses Danièle Corre (Lorraine), Véronique Daine (Wallonie) et Hélène Tyrtoff (Luxembourg) ont participé à une résidence itinérante déambulant ainsi de villes en villes sur trois territoires spécifiques (Lorraine, Belgique et Luxembourg). Le principe est que chaque auteur effectue une résidence sur le territoire de son voisin. Le dispositif résidentiel a été accompagné par de multiples médiations culturelles, sous la forme de rencontres publics/écrivains et d’ateliers d’écriture. La création littéraire à travers cette déambulation urbaine est envisagée sous l’angle de la diffusion culturelle, la littérature est comprise ici en termes de circulation des œuvres et de productions symboliques, esthétiques, ludiques. Avec le soutien de l’Espace Culturel Grande Région, la résidence conçue repose sur la promotion de la diversité et du dialogue interculturel au cœur de la Grande Région et en lien avec la participation des habitants (écoles, villes, quartiers). L’objectif énoncé est que chaque auteur explore « dans son texte le lieu de résidence qu’il occupe et l’importance du territoire dans lequel ce dernier est ancré ».

Auteurs et lieux (2014/2016)

Allemagne :

Alain Helissen au Saarländisches Künstlerhaus Saarbrücken,
Fabienne Jacob, Tom Nisse au Künstlerhaus Edenkoben en Rhénanie-Palatinat,

Belgique :

Norbert Lange aux Gîtes du Vieux Namur
Hans Arnfrid Astel aux Abattoirs de Bomel (Centre culturel de Namur) Wallonie

 Luxembourg :

Alain Dantinne au Centre culturel Kulturfabrik d’Esch-sur-Alzette,
Ann-Kathrin Ast au Centre Culturel Régional opderschmelz Dudelange

 Lorraine :

Lambert Schlechter à la Médiathèque de la Communauté d’Agglomération Sarreguemines Confluences (CASC) à Sarreguemines, Philippe Mathy au gîte de la Scance Verdun

Référence :
BISENIUS-PENIN, Carole, 2015. Médiations littéraires : Territoire et création au Luxembourg. In : VERCRUYSSE, Thomas (dir.), Luxembourg : ville créative. Luxembourg : capybarabooks. p. 32‑57.

 Résidence itinérante
filet-rouge3

Marie-Hélène Caroff : Entretien réalisé par Allan Latassa, Nicolas Caracciolo, Benjamin Panarotto, Fiona Shano et Joanna Wenner

Un bateau-atelier : PASSERELLES D’EUROPE

A l’initiative du comédien, ex-pensionnaire de la Comédie-Française et batelier Olivier Dautrey, la résidence d’auteurs « Passerelles d’Europe » offre à bord de la péniche L’Ange Gabriel une forme originale de navigation littéraire transfrontalière. Accueillir sur un bateau de fleuve des auteurs et des artistes, français ou étrangers, avec un projet d’écriture, telle est sa conviction.

Accompagné par Sarah Polacci, conseillère littéraire et Marie-Hélène Caroff, programmatrice du festival de littérature et journalisme « Le Livre à Metz » pendant 6 ans, puis à présent responsable de l’association Caranusca (la pierre et l’eau) spécialisée dans la création et l’accompagnement de projets culturels, cette nouvelle aventure itinérante a pour objectif d’expérimenter « l’univers ar­tisanal et sensible de la navigation » comme source d’inspiration, tout en offrant des rencontres publiques à bord et à terre lors d’escales, entre villes et campagnes, en lien avec des établissements culturels, scolaires, des festivals et des librairies afin d’élargir la palette culturelle sur le territoire Grand Est et des pays voisins (Belgique, Allemagne, Luxembourg). Il s’agit selon O. Dautrey de juxtaposer grâce à ce bateau-livre des réalités différentes propices à la création : « l’archaïsme du mode de transport, l’élément premier sur lequel on navigue, l’eau, et les modes de communication auxquels nous sommes habitués aujourd’hui. C’est donc une passerelle culturelle entre ces temps anciens et notre époque contemporaine que l’on convoque ».

L’écrivain Mathias Enard embarquait à bord de la péniche L’Ange Gabriel, en tant que premier invité d’une courte navigation test sur la Meuse, en octobre 2016 s’avère fasciné par « l’écriture en mouvement », cette lenteur permettant à l’imaginaire de se déployer.

Ainsi, reliant « la pierre » (valorisation des lieux patrimoniaux) et « l’eau » (résidence d’écrivains et d’artistes à bord de bateaux de fleuves), cette première déambulation fluviale, en collaboration avec Le Livre sur la Place de Nancy et La Foire du Livre de Francfort, va accueillir en résidence dès septembre 2017 l’écrivain Olivier Rolin, grand voyageur, dont l’œuvre est constituée notamment d’une vingtaine de romans (L’Invention du monde, Port-Soudan, Tigre en papier, Le Météorologue).

Au départ de Namur, en Belgique, un premier arrêt est prévu à Nancy, puis sur la Meuse, à Charleville-Mézières, avant de rejoindre Verdun et la bibliothèque bénédictine de Saint-Mihiel. Via Strasbourg, un autre arrêt de quelques jours à Francfort, à la Foire du Livre. Sur le Rhin, d’autres escales poétiques sont programmées (Mannheim, Karlsruhe ou Cologne), avant de regagner Namur en passant par la Hollande (Maastricht) et Liège (Belgique).

Une belle itinérance fluviale à découvrir.

https://www.facebook.com/associationcaranusca/

https://vimeo.com/211459856 (Teaser)

 Résidences fixes/pérennes
filet-rouge3

Résidences d’auteurs en RHENANIE-PALATINAT (Allemagne)

Künstlerhaus (Maison des artistes) Edenkoben 

Depuis 1987, la résidence de la Maison des artistes cherche à promouvoir les rencontres entre poètes, écrivains, artistes, musiciens et traducteurs. Dans ce cadre, le but est de transcender les frontières tant au niveau géographique qu’au niveau des contenus en privilégiant la littérature contemporaine et la poésie en lien avec un public visé : lecteurs, amateurs d’art, représentants d’associations littéraires et amateurs du sud de la Rhénanie-Palatinat. Le nombre de bénéficiaires est limité à 4 à 5 artistes et écrivains à la fois, soit 10 maximum par an invités par le ministère de la Culture de Rhénanie-Palatinat. De plus, depuis 2005, dans le cadre d’une résidence croisée entre un écrivain résidant en Bourgogne et un écrivain résidant en Rhénanie-Palatinat, le Conseil régional de Bourgogne, en partenariat avec le Centre régional du livre de Bourgogne, le ministère de la Culture du Land de Rhénanie-Palatinat (Allemagne), la Maison Jules Roy à Vézelay, la Maison Rhénanie-Palatinat à Dijon et le Centre artistique d’Edenkoben, propose à un écrivain résidant en Bourgogne une résidence d’un mois, au centre artistique d’Edenkoben en Rhénanie-Palatinat.


Référence :
filet-rouge3
Lacheny, Marc et muller, Suzanne, 2016. La maison d’artistes d’Edenkoben en Allemagne : réception, médiation, créationIn : BISENIUS-PENIN, Carole (dir.), Résidence d’auteurs, création littéraire et médiations culturelles. Vol. 2 : Territoires et publics. Nancy : PUN – Éditions Universitaires de Lorraine. p. 133‑146.

Résumé. – À partir du cas particulier de la « maison d’artistes » (Künstlerhaus) d’Edenkoben en Allemagne, le présent article propose une interrogation sur le mode de fonctionnement de cette institution, sur le recrutement et l’accueil des artistes (auteurs, traducteurs, artistes plasticiens), sur l’articulation entre création et médiation auprès du public. Concernant la littérature, une attention toute particulière est ici accordée au vaste projet de traduction « Poésie des voisins » (Poesie der Nachbarn). Pour ce qui est des arts plastiques, l’examen des œuvres de Marion Kreissler, de Denis Serre et de Marko Schiefelbein montre comment la maison d’artistes d’Edenkoben se transforme en maison des arts, reflet de la réalité artistique elle-même. L’enquête conduit, enfin, à une tentative de cartographie des maisons d’artistes et des résidences d’auteurs en Allemagne, qu’il conviendra d’affiner par des recherches ultérieures et d’élargir à l’aire germanophone (Autriche, Liechtenstein, Luxembourg, Suisse, Belgique ).

de2

Bourse d’écrivain public (Stadtschreiber) de la ville de Trèves 

Cette résidence accueille depuis 2007 pendant environ 6 mois un écrivain en langue allemande de littérature contemporaine ou de jeunesse ayant comme contrainte résidentielle l’observation et la description de la vie à Trèves. Les productions attendues : discussions avec la population de la ville, organisation d’ateliers d’écriture et lecture d’œuvres rédigées sous la plume de l’auteur (publications d’un résumé en fin de mandat).

Référence :
filet-rouge3
Deshoulières, Valérie, 2014. Être écrivain en résidence à Trèves (Allemagne) : création artistique ou industrie culturelle ? Zwangsgeranisierung. Les « sublimes paroles et idioties » de Frank P. Meyer. In : BISENIUS-PENIN, Carole (dir.), Résidence d’auteurs, création littéraire et médiations culturelles (1). A la recherche d’une cartographie. Nancy : PUN – Éditions Universitaires de Lorraine. 2014. p. 39‑48.

Résumé. – Depuis 2007, la ville de Trèves (Allemagne) propose une résidence d’écrivains. Sa particularité est d’être en partie soutenue par l’Évêché. Nous avons rencontré le dernier récipiendaire de cette bourse de six mois, Frank P. Meyer, dont les récits brefs écrits durant cette résidence ont été publiés en 2013 sous un titre qui méritait examen : Zwangsgeranisierung, que nous traduirions volontiers par « Corvée de géraniums ». De l’obligation florale à la contrainte d’écriture, il n’y a qu’un pas que tout Oulipien franchira aisément. En jouant l’idiot du village, Frank P. Meyer déjoue habilement le piège d’une telle sinécure : valoriser la ville qui l’accueille aux dépens de son art.

Résidences d’auteurs en WALLONIE (Belgique)

Résidence Passa Porta Bruxelles 

La Maison internationale des littératures à Bruxelles (Passa Porta) invite des écrivains étrangers à séjourner en résidence dans la maison des littératures ou dans la campagne flamande pour une durée de 2 à 8 semaines depuis 2004. L’occasion leur est ainsi donnée de travailler sur un manuscrit et de découvrir la culture et la littérature belge et flamande. Il s’agit d’intensifier les échanges littéraires entre écrivains, lecteurs et le secteur professionnel, tant en Belgique qu’avec l’étranger et de stimuler la création littéraire en offrant aux écrivains et aux traducteurs l’environnement inspirant d’une maison des littératures conçue comme un projet dynamique et innovateur.

Référence :
Bisenius-Penin, Carole, 2015. La Maison internationale des littératures à Bruxelles : la résidence comme une interface communicationnelle entre des œuvres littéraires, des publics et des institutions culturelles. In : Bisenius-Penin, Carole (dir.), Résidence d’auteurs, création littéraire et médiations culturelles. Vol. 1 : À la recherche d’une cartographie. Nancy : PUN – Éditions Universitaires de Lorraine. p. 117‑130.

Résumé. – Cet article vise grâce à une approche transdisciplinaire, à penser le concept de résidence d’auteurs comme une interface communicationnelle entre des œuvres littéraires, des publics et des institutions culturelles. Cette étude de la résidence belge Passa Porta (Maison des littératures, Bruxelles) tente d’explorer le rapport littérature société en recherchant les critères définitoires de ce modèle résidentiel résolument interculturel, tout en saisissant les enjeux de cette approche différente de la littérature qui inclut l’écrivain et la création au centre de son dispositif. Ainsi, cette résidence apparaît comme une mise en scène auctoriale de l’écrivain et comme un espace d’expérimentation littéraire en lien avec le territoire. Lieu de vie littéraire, de création et de culture, cette résidence dynamique et multiculturelle s’avère un sérieux atout en tant que laboratoire expérimental pour la littérature contemporaine et pour les politiques culturelles de la Grande Région.

Résidence de Mariemont Morlanwelz

regardsced-wb.be

 La Communauté française de Belgique a confié au Centre des Ecritures Dramatiques Wallonie-Bruxelles, la gestion culturelle d’une résidence d’écriture théâtrale, en partenariat avec le Musée royal de Mariemont en 2008. Ce lieu, entre Charleroi et Mons, est destiné principalement à accueillir un auteur dramatique (belge ou étranger) pour une durée de 2 à 8 semaines dans les conditions de semi-retraite offertes par ce cadre remarquable. Cette résidence a pour principaux objectifs: l’aide aux auteurs dans la gestation de leurs œuvres et la diffusion et la promotion de celles-ci dans le monde théâtral et littéraire en Belgique et à l’étranger.

Référence :

Oriol-Boyer, Claudette, 2014. Mariemont, une résidence théâtrale de création. In : Bisenius-Penin, Carole (dir.), Résidence d’auteurs, création littéraire et médiations culturelles. Vol. 1 : À la recherche d’une cartographie. Nancy : PUN – Éditions Universitaires de Lorraine. p. 107-116.

Résumé. – La résidence de Mariemont (Belgique) est issue du Centre des écritures dramatiques de Wallonie-Bruxelles et lui demeure étroitement liée. Elle est centrée sur l’écriture de textes dramatiques contemporains. Depuis avril 2009, un ou plusieurs auteurs de théâtre l’occupent successivement. Chaque auteur réside seul et peut, s’il en éprouve le besoin, se faire accompagner par un comédien ou par un metteur en scène, la disposition du lieu permettant la cohabitation de deux personnes. Le Centre des écritures dramatiques veut avant tout donner du temps d’écriture aux auteurs, apporter une aide à la production des textes (des parrains accompagnent le résident dans son écriture), favoriser les mixages culturels. Dans le temps de la résidence, l’auteur ne reçoit aucune rémunération et a très peu d’activités orientées vers la médiation culturelle. Ce n’est pas une résidence de consécration. C’est une résidence de création avant tout.

 

Résidence pour écrivains et poètes à la Maison de la poésie d’Amay

baleine

En 2006, la résidence d’auteurs recevait la reconnaissance officielle du Ministère de la Culture de la Communauté française de Belgique (devenu Fédération Wallonie-Bruxelles). La vocation de la résidence (3 à 6 semaines) est de construire un lieu de qualité, un relais pour la parole poétique, un espace sans frontières où il est possible d’établir des liens durables entre des poètes non seulement de langue française mais aussi d’autres langues et d’autres cultures. Outre une soirée de lecture sur place ou dans d’autres lieux en Belgique l’auteur en résidence s’engage à produire et fournir un texte qui pourra être repris dans la collection « Résidence » des éditions de L’Arbre à Paroles.

Références :
Lévy, Clara, 2014. La Maison de la Poésie, une résidence tout en souplesse. In : Bisenius-Penin, Carole (dir.), Résidence d’auteurs, création littéraire et médiations culturelles. Vol. 1 : À la recherche d’une cartographie. Nancy : PUN – Éditions Universitaires de Lorraine. p. 97‑106.

Résumé. – Ce texte porte sur la résidence d’auteurs liée à la Maison de la Poésie, située à Amay, en Belgique. Il établit, en examinant successivement l’ensemble des critères dont on convient qu’ils définissent habituellement une résidence d’auteurs, que la Maison de la Poésie en constitue bien une. Mais cette résidence fonctionne sur un mode inhabituellement souple où presque tout est discutable et négociable avec le poète reçu en résidence.

Vandeninden, Elise, 2016. Le versus de la médiation : les représentations du public dans les résidences d’auteurs belges. In : Bisenius-Penin, Carole (dir.), Résidence d’auteurs, création littéraire et médiations culturelles. Vol. 2 : Territoires et publics. Nancy : PUN – Éditions Universitaires de Lorraine. p. 181-192.

Résumé. – Aborder les résidences d’auteurs sous le prisme de la médiation culturelle implique de mener une réflexion au sujet de ses publics et des actions réalisées à leur destination. L’originalité de notre travail sera de proposer une réflexion sur les publics des résidences en travaillant non pas sur la réception des dispositifs mais sur leurs conceptions. Il s’agira plus précisément d’aborder ce que Bernadette Dufrêne et Michèle Gellereau appellent le « versus des actions » de médiation qui, en interrogeant les intentions qui président à la réalisation des manifestations, fait apparaître leur dimension « politique ». Celle-ci sera analysée au travers des entretiens qualitatifs menés avec les responsables de trois résidences d’auteurs belges (Amay, Passa Porta et Pont d’Oye). L’intérêt de cette approche comparative permettra de mettre au jour les différentes conceptions des publics, de la culture mais aussi des rôles et des missions dont se dotent les institutions culturelles étudiées.

 Résidence d’auteurs au Luxembourg

Résidence Struwwelpippi (Echternach) 

livre-enfant1Il s’agit d’une résidence d’auteurs germanophones de livres pour enfants et pour la jeunesse, la seule en Europe à se spécialiser dans ce domaine. Depuis 2002, elle est organisée par le Centre national de littérature et la Ville d’Echternach en collaboration avec le Ministère de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche – Luxembourg. Le nom de la résidence d’auteurs Struwwelpippi a son origine dans une conférence sur la littérature pour enfants et pour la jeunesse lors d’une séance de formation continue pour instituteurs. Il s’agit de la contraction des titres de deux grands classiques de la littérature enfantine allemande Struwwelpeter (Pierre l’Ébouriffé) de Heinrich Hoffmann et Pippi Langstrumpf (Fifi Brindacier) d’Astrid Lindgren. Ce personnage fictif vient à la « Springprozession » (Procession dansante d’Echternach), manifestation traditionnelle religieuse et culturelle, organisée le mardi de Pentecôte, patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Un des buts de la résidence est d’amener les enfants très jeunes à la lecture et au plaisir de lire, les auteurs devront donc s’exprimer dans la langue que les enfants maîtrisent en premier.

Référence :
Glesener, Jeanne E., 2014. Défis et enjeux de la résidence d’auteur jeunes publics :
Struwwelpippi dans le contexte luxembourgeois. In : Bisenius-Penin, Carole (dir.), Résidence d’auteurs, création littéraire et médiations culturelles. Vol. 1 : À la recherche d’une cartographie. Nancy : PUN – Éditions Universitaires de Lorraine. p. 131‑144.

Résumé. – Cet article présente la résidence d’auteur Struwwelpippi kommt zur Springprozession organisée en collaboration entre le ministère de la Culture du Grand-Duché de Luxembourg, le Centre national de littérature et la Ville d’Echternach. Concevant le dispositif de la résidence d’auteur comme un moyen pour promouvoir le transfert culturel entre territoires, le concept et l’organisation de cette résidence seront présentés en détail. L’accent sera mis sur son inscription géoculturelle tant au niveau du concept que des retombées. L’article soutiendra que le dispositif de la résidence d’auteur s’avère être un moyen propice pour contribuer à la diffusion de la culture de petits pays.