René-Charles Guilbert de Pixerécourt

Né le 22 janvier 1773 à Nancy, mort le 27 juillet 1844 dans la même ville.

Issu d’une famille anoblie en 1712, René-Charles débute des études de droit à la faculté de Nancy qu’il doit abandonner pour rejoindre l’armée des Princes en raison de la Révolution qui s’annonce. Cependant, suite à la défaite autrichienne à Jemappes, il se sauve pour rejoindre Paris où il lutte pour ne pas tomber dans la misère. Il passe les quatre années suivantes à écrire. Après de nombreux refus, il réussit à faire jouer sa première pièce en 1797 qui lui apporte une petite notoriété et lui permet d’en réaliser d’autres pour différents théâtres. Surnommé le Shakespeare du boulevard, il excelle dans le mélodrame auquel il ajoute une pointe de fantaisie.

Il est jusqu’en 1935 le directeur du théâtre de la Gaité, grâce auquel il s’est s’enrichit, et décide de retourner à Nancy après que la salle ait pris feu.

Auteur très productif, il aura publié plus de 120 œuvres tout au long de sa vie. Chevalier de la légion d’honneur, il est l’un des membres fondateurs de la Société des Bibliophiles français.

 

Bibliographie sélective

Théâtre

Les Mystères d’Udolphe (1798)

Caelina ou l’Enfant du  mystère (1800)

Le Pèlerite blanc (1801)

L’Homme à trois visages (1801)

La Femme à deux maris (1802)

Les Mines de Pologne (1803)

Tekéli (1803)

Les Maures d’Espagne (1804)

La Forteresse du Danube (1805)

Robinson Crusoé (1805)

La Rose blanche et la Rose rouge (1809)

Marguerite d’Anjou (1810)

Les Ruines de Babylone (1810)

Le Chien de Montargis (1814)

Charles le Téméraire (1814)

Christophe Colomb (1815)

Le Monastère abandonné (1816)

La Fille de l’exilé (1819)

Palestine (1820)

L’Évasion de Marie Stuart (1822)

La Tête de mort (1827)

Latude (1834)

 

Citation

« Né à Nancy, et encouragé par quelques succès au théâtre, j’ai dû m’en emparer. C’est à moi qu’il appartenait de le présenter sur la scène. Indépendamment des motifs qui doivent exciter l’enthousiasme d’un auteur français, lorsqu’il retrace un fait glorieux puisé dans nos annales, je suis fier d’avoir pu célébrer le lieu de ma naissance. Je l’avoue, j’ai savouré toutes les jouissances de l’orgueil, en retraçant le sublime dévouement de mes pères. »

Source : Charles Le Temeraire, Ou Le Siege de Nancy, Melodrame Historique En Trois Actes, Paris, 2013.

© La Lorraine des écrivains

Laisser un commentaire