François Nourissier
Né le 18 mai 1927 à Paris, mort le 15 février 2011 dans la même ville.
Après des études aux lycées Saint-Louis et Louis-le-Grand, il réalise des études peu brillantes à Sciences-Po et à la faculté de droit.
Après avoir réalisé plusieurs petits boulots, il devient le secrétaire général des éditions Denoël en 1952 puis le rédacteur en chef de la revue La Parisienne en 1955 et conseiller aux éditions Grasset en 1958.
Parallèlement, François Nourissier écrit beaucoup et publie son premier roman, L’Eau Grise, en 1951.
En tant que journaliste, il travaille pour de nombreux journaux et revues au cours des années 1960 et 1970 : Elle, Marie-Claire, Paris-Match, Le Monde, Les Lettres Françaises, Témoignage chrétien, France-Observateur.
Il est élu à l’Académie Goncourt en 1977, en devient le secrétaire général en 1983 puis le président de 1996 à 2002. Son œuvre compte plus de 20 romans. Le dernier, Eau-de-Feu publié en 2008, raconte la relation qu’il entretenait avec l’alcool et sa femme.
Bibliographie sélective
L’Eau Grise (1951)
La Vie Parfaite (1952)
Les Orphelins d’Auteuil (1956)
Les Corps de Diane (1957)
Un Petit Bourgeois (1964)
Le Maître de Maison (1968)
Allemande (1973)
Le Musée de l’Homme (1978)
Bratislava (1990)
Roman volé (1996)
Le Bar de l’escadrille (1997)
A défaut de génie (2000)
Eau-de-Feu (2008)
Citation
« Notre tournée la plus réussie a été dans les Vosges à Plombières et à Luxeuil qui nous ont fait aimer la vie aux Eaux en France que nous préférons de beaucoup à celle du Bad allemand. Nous nous sommes trouvés par hasard à Nancy jsuste au moment où les Allemands commençaient à en partir, et nous avonss vu aux vitrines d’amples provisions de drapeaux tricolores et de lanternes vénitiennes pour ceux qui désiraient acheter ces signes de réjouissance nationale. Je m’imagine sans peine que les Allemands par cntre , ne se réjouissent nullement, comme me le disait une dame prussienne, de quitter cette jolie ville pour « les bords de la Spree » où selon l’expression française, tous les Allemands sont supposés habiter. »
Source : lettre envoyée à son éditeur en 1873
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