François de Curel

Né le 10 juin 1854 à Metz, mort le 26 avril 1928 à Paris.

François de Curel commence ses études chez les jésuites de Metz. Destiné à reprendre l’entreprise de son père à la direction des forges, il intègre ensuite l’école centrale. Mais François de Curel a un tout autre avis et se tourne vers la littérature.

Il publie son premier roman, L’Été des fruits secs en 1885, rapidement suivi d’un second, Le Sauvetage du Grand-Duc, en 1889. Par la suite, il décide finalement de s’orienter vers le théâtre et écrit de nombreuses pièces appréciées par les compagnies de théâtre.

François de Curel est élu à l’Académie française le 16 mai 1918 pour prendre la succession de Paul Hervieu.

 

Bibliographie sélective

Romans

L’Été des fruits secs (1885)

Le Sauvetage du Grand Duc (1889)

Le Solitaire de la lune (1909)

La chasse, ma grande passion (1922)

 

Théâtre

L’Envers d’une sainte (1892)

L’Amour brode (1893)

Le Repas du lion (1897)

La Fille sauvage (1902)

La Danse dans le miroir (1914)

La Comédie du génie (1918)

La Biche au bois (1920)

La Viveuse et le moribond (1925)

 

Citation

« Je suis né à Metz le 10 juin 1854. Par mon père j’appartiens à une ancienne famille lorraine, originaire du pays de Bar. Le sire de Joinville, dans ses mémoires, parle d’un Gautier de Curel, dont il était suzerain, et qui l’accompagnait aux croisades en qualité d’écuyer. Mon arrière-grand-père, François de Curel était colonel du génie sous Napoléon 1er .Il a été directeur des fortifications de Sarrelouis et de Metz… Il est auteur d’un livre de cuisine intitulé l’art d’irriter la gueule, publié à Metz sans nom d’auteur. J’ai le regret de dire que le livre ne tient pas les promesses du titre. Autant ce dernier est pittoresque, autant les recettes de cuisine, qui se succèdent sous son couvert, sont présentées sans la moindre fantaisie. L’Académie Française a décerné un prix pour un éloge de Vauban à ce lointain François de Curel. Son fils, mon grand-père Léonce de Curel, était chasseur passionné et a publié des libres de chasse dont on faisait grand cas il y a une soixantaine d’années. Ma mère était une de Wedel. »

Source : Théâtre complet, Paris, 1920

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